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© Copyright Bluenose II Preservation Trust
 


  D'où vient le nom « Bluenose » ?

Les légendes abondent pour expliquer ce nom.

Les historiens soutiennent que le nom était donné aux membres d'équipage des goélettes qui transportaient au marché de Boston, dès les années 1780, des pommes de terre à pelure bleue produites en Nouvelle-Ecosse.
Lunenburg : le Bluenose II  
  Les pêcheurs étaient superstitieux lorsqu'il s'agissait de porter des mitaines bleues.
Une légende raconte que le nom trouve son origine dans les marques de teinture bleue laissées sur le nez des pêcheurs après qu'ils se frottaient le visage avec leurs mitaines de laine artisanales lorsqu'ils pêchaient à partir de doris dans les mers froides de l'Atlantique Nord.
 
  Lunenburg : le Bluenose II
Un peu d'histoire…

En 1920, après des années de compétitions amicales entre les goélettes américaines et canadiennes, le journal Halifax Herald institua des séries de courses officielles couronnées par le « Trophée International des Pêcheurs ».

Cette année-là, les deux pays choisirent leurs rivaux et lors de la première série entre l'Esperanto de Gloucester et le Delawana de Lunenburg, le Trophée fut remporté par la Nouvelle-Angleterre. Déçus, les Néo-écossais se tournèrent vers le jeune architecte naval de Halifax, William J. Roué, pour lui demander de concevoir un bateau capable de remporter le Trophée.
 
  La goélette Bluenose fut construite et lancée à Lunenburg le 21 mars 1921.
Au mois d'octobre 1921, après une saison de pêche sur les Grands Bancs, le Bluenose remporta la victoire sur la goélette Elsie de Gloucester et ramena le Trophée à Lunenburg.
Pendant 18 ans, il conserva le Trophée dans des courses contre les goélettes Henry Ford, Columbia, Gertrude L. Thebaud, ainsi que plusieurs goélettes canadiennes mises en chantier pour surpasser ses capacités de course.
 
 
La dernière série de courses eut lieu en 1938 alors que le Bluenose, comptant 17 années en mer, réussit à vaincre le Thebaud une dernière fois.

Toujours aussi agile, la goélette la plus célèbre du Canada fut un hommage à tous les marins et les charpentiers qui ont travaillé à son bord ou sur d'autres navires néo-écossais du genre.

La Seconde Guerre mondiale mit fin aux célèbres goélettes de pêche. Remplacées par des chalutiers modernes en acier, les flottes des goélettes ont cessé de braver les mers de l'Atlantique Nord pour récolter la morue afin d'alimenter les marchés du monde.
Lunenburg : le Bluenose II  
  En 1942, le Bluenose fut vendu comme bateau de charge dans les Antilles.
Le 28 janvier 1946, « la Reine de l'Atlantique du Nord » coula après avoir heurté un récif au large de Haïti.
 
  Lunenburg : le Bluenose II
Le Bluenose II

En 1963, le Bluenose II fut construit à partir de plans identiques aux premiers, dans le même chantier naval de Smith and Rhuland de Lunenburg.

Il est identique au Bluenose au niveau de la conception de la coque, du gréement et du plan de voilure. Les mâts, les bômes, les cornes et le pont sont en Douglas taxifolié. Les panneaux de pont, les claires-voies et les structures sont en acajou et la coque est en chêne rouge, en épinette et en pin.
 
  Le Bluenose II est le bateau en activité qui a la plus grande surface de grand-voile au monde.
Elle mesure 386 m². Le plan de voilure complet compte 1036 m².

Aujourd'hui, Ambassadeur de prestige de la Nouvelle-Ecosse, le Bluenose II permet aux cadets et aux marins de recevoir une formation de matelotage traditionnel durant sa saison de six mois.
 
© Copyright 1997-2000 Yannic POULIQUEN
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