Titre1
Carte
 



PREMIERE ETAPE
LE CAIRE



Monstre urbain, mégalopole, « monstruosité »,
on se dispute les superlatifs pour cerner la réalité d'une ville promise, c'est selon, à l'explosion ou à l'implosion. C'est vrai qu'elle est bruyante, étourdissante, suffocante, et que les chevilles se tordent dans les rues du centre-ville où l'asphalte n'est plus qu'un lointain souvenir.
Mais Le Caire est l'étape obligée de tout voyage en Egypte, ses pyramides et son Musée archéologique étant deux hauts lieux de l'égyptologie, mieux vaut tenter d'apprivoiser le monstre...
 
Circulation dans les rues du Caire

12, 18 ou même 20 millions, les statistiques hésitent à préciser la population du Caire : la grande métropole égyptienne reste insaisissable... Il est néanmoins une réalité qui s'impose comme une évidence au voyageur fraîchement débarqué de l'aéroport : la foule, piétons, automobilistes ou tireurs de carrioles, qui irrigue les grandes artères de cette ville.
 
 

Et encore ne voit-il qu'une partie de cette mégapole, laquelle étend ses tentacules sur 65 km d'ouest en est et 35 km du nord au sud jusqu'aux villes nouvelles des périphéries, qui tentent d'absorber le trop-plein des habitants, parvenant jusqu'au pied des pyramides.

Circulation dans les rues du Caire
 
 
Le bazar du Caire

Le bazar Khan el Khalili, ouvert en 1382, semble n'avoir jamais fermé depuis. Narguilés et objets en cuivre, tapis, meubles anciens et instruments de musique côtoient herbes, épices, denrées de base et produits domestiques divers. Délices de la vue et de l'odorat garantis !!! Cafés et salons de thé se succèdent également le long des trottoirs.
 
 
C'est à Saladin, maître de l'Egypte après en avoir chassé les Fatimides et conquérant de Jérusalem qu'il reprit au Francs, que l'on doit l'érection de la première citadelle.
 

 
L'emplacement s'imposait : une croupe rocheuse en avant des collines du Moqattam, qui domine en contrebas les villes de Qahira et de Fostat, les deux noyaux urbains qui allaient constituer Le Caire mais qui, au XIIe siècle, étaient encore distincts.

Après lui, des Mamelouks aux Khédives, les différents maîtres du pays installeront leurs palais sur ces hauteurs stratégiques, à l'écart d'une ville turbulente que l'on tient de là-haut sous la menace de l'artillerie.

Aujourd'hui, si l'on y tire encore le canon, c'est pour la plus grande joie des habitants, puisqu'il annonce, chaque soir du mois de ramadan, le moment de la rupture du jeûne.
Le Caire : Les mosquées du sultan Hassan et d'El-Rifaï au pied de la citadelle  

Le Caire : la mosquée Mohammed Ali vue de la madrassa Sultan hassan
Au coeur de la citadelle, la mosquée Mohammed Ali, nommée « la mosquée d'albâtre » en raison de sa décoration en pierre de Béni Suef, fut édifiée entre 1824 et 1857 par le premier souverain à vouloir moderniser l'Egypte. Cette grandiose mosquée, construite dans le plus beau style ottoman, est reconnaissable à son énorme dôme central entouré de petits dômes et de ses deux délicats minarets.
 
A l'intérieur lustres et tapis multicolores composent un décor chatoyant à défaut d'être recueilli comme celui de la madrasa Sultan Hassan (description page suivante).
Dans la cour de la mosquée, une tour à l'opposé de la salle de prière renferme une horloge monumentale offerte par Louis-Philippe en remerciement pour l'obélisque de Louxor qui orne la place de la Concorde à Paris.
Les guides locaux ne se font pas faute d'ajouter qu'elle tomba en panne sitôt installée !!!
 



Itinéraire du voyage en Egypte

© Copyright 1997-2000 Yannic POULIQUEN
Toutes les photos présentées demeurent la propriété de l'auteur de ces pages
et ne peuvent être utilisées à des fins commerciales
sans son accord écrit préalable
Suite de la visite du Caire...