QUINZIEME ETAPE   (suite) Plan Histoire Gens

LOUISBOURG



A l'entrée de la forteresse,
le demi-bastion Dauphin a été pensé en fonction de deux tâches difficiles :
il affermit les défenses du côté de la terre et, de l'autre côté,
sa batterie incurvée vers l'extérieur protège le port.
  Louisbourg : le demi-bastion Dauphin

Le demi-bastion abrite des casernes, peu utilisées dans les années 1740, ainsi qu'une poudrière. En dépit du soin apporté à la construction de cette dernière pour minimiser les risques d'explosion, elle se révéla trop vulnérable et de dimensions trop petites.
Les canons et affûts sont des répliques des canons français de 24 livres, ainsi nommés en raison des boulets de 24 livres (presque 12 kg) qu'ils tiraient. L'ensemble, canon et affût, pèse plusieurs tonnes.

Louisbourg : le demi-bastion Dauphin
 
  Le demi-bastion Dauphin constituait une cible de choix.
Il fait saillie dans les fortifications et, d'un côté comme de l'autre, il attire le tir de l'ennemi.
Les deux sièges de la forteresse l'ont endommagé considérablement.
 
 
Louisbourg : la maison Lartigue

La maison Lartigue, reconstitution de celle construite en 1734, appartenait à un Gascon dénommé Joseph Lartigue (1683-1743) qui faisait partie des premiers colons à quitter Plaisance, en Terre-Neuve, pour s'établir à Louisbourg. Lartigue, pêcheur et commerçant de métier, occupait un poste de fonctionnaire, siégeait au Conseil Supérieur et devint bailli.
 
  Louisbourg était jadis un port maritime florissant. Grâce à la vigueur de son commerce, le vaste quai bourdonnait d'activité.

Louisbourg : animation sur le quai

Louisbourg : le Quai

Nombre de voiliers trouvaient refuge dans le port après la dure traversée de l'Atlantique Nord ou encore, quittaient le port pour affronter les ouragans des Antilles ou les glaces du Saint-Laurent.
 
 
A leur arrivée à Louisbourg, la majeure partie des gens, des marchandises et des dépêches devaient passer par l'imposante porte Frédéric érigée à l'extrémité de la rue Toulouse en 1742. C'est à cette porte, nommée en l'honneur du ministre du roi chargé des colonies et des forces navales, qu'on recevait les ordres du roi.

Louisbourg : carcan sur le quai
Louisbourg : la porte Frédéric  

Qu'elles fussent importées ou exportées, la plupart des marchandises passaient par le quai.
Aux jours de pointe, en été, on pouvait y entendre parler français, anglais, portugais, basque, breton et mi'kmaq, sans mentionner l'allemand des soldats suisses casernés à Louisbourg.

Les maisons de commerce, les auberges et les cabarets faisaient du quai un lieu de rencontre, tant pour les gens de la ville que pour les étrangers. Tout en y flânant ou en y vaquant à nos affaires, nous y aurions sans doute entendu des « avis à la population », observé des ventes aux enchères et même assisté au châtiment corporel de criminels...



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Suite de la visite de la forteresse de Louisbourg...