Carnets de voyages

QUINZIEME ETAPE (suite)

LOUISBOURG

Dans cette ville, aucun palais de justice majestueux ni aucun hôtel de ville imposant ne vient rehausser le sommet de la colline. La construction qui domine Louisbourg est austère et on ne peut plus militaire. La Citadelle est à la fois le siège du gouvernement et la clé de voûte de la puissance militaire de Louisbourg. Mais, si elle s'isole du reste de la ville, elle n'en est pas moins animée : 500 personnes y partagent leur existence.
	Le corps de garde est situé sur la place d'armes, où les soldats se rassemblent pour des exercices et les relèves de la garde. L'officier de la garde choisit et met en faction les sentinelles.	Pour y pénétrer, il faut emprunter une ouverture étroite pratiquée dans ses défenses et subir le regard scrutateur d'une sentinelle.
	On avait à peine commencé à élever les casernes du bastion du Roi, en 1720, que déjà les constructeurs, et plus tard les habitants, étaient aux prises avec toutes sortes de vices de construction : les tuiles du toit ininflammables ne parvenaient pas à arrêter complètement l'eau de pluie…le mortier, les poutres et les planchers avaient tendance à se fissurer et à pourrir…et les âtres fumeuses laissaient entrer les courants d'air…
	Avant de franchir le pont-levis et de passer sous les armoiries du Roi...	...une petite démonstration du fonctionnement du fusil à pierre…
	Juste au-dessus des armoiries du Roi, l'horloge qui orne la base de la tour n'est munie que d'une seule aiguille...	...celle des heures !
	La colonie de Louisbourg n'est pas dominée par l'Eglise, même si la plupart des gens sont catholiques. L'Eglise n'y possède ni propriétés en abondance, ni fortune. les missionnaires Récollets qui se chargent du bien-être spirituel des fidèles n'ont pas d'église à leur disposition.

C'est dans la chapelle, à l'entrée des casernes des militaires, que les fidèles se réunissent.
Le Saint-Patron dont le portrait orne l'autel est Louis IX, ancien Roi de France.