QUINZIEME ETAPE   (suite) Plan Histoire Gens

LOUISBOURG



Les familles d'artisans constituaient l'essence de la société de Louisbourg.
 
Certes moins remarqués que les militaires ou les commerçants prospères, les artisans étaient toutefois beaucoup plus profondément attachés à leur ville que les matelots de passage ou les troupes des casernes.

Ils savaient combiner outils et matériaux, dextérité et talent. Chaque maison de Louisbourg témoigne de leur labeur.

L'esthétique des rues de la ville
est due à leur art.

Louisbourg : résidences de boutiquiers, d'artisans et de commerçants
 
 
Louisbourg

Le climat humide de Louisbourg et ses terrains rocheux posent aux propriétaires de maison des problèmes particuliers, et ceux-ci s'en remettent aux techniques de l'époque pour conserver leur demeure au sec. Des recherches archéologiques effectuées dans les fondations ont révélé des rigoles d'écoulement. Ces rigoles de cailloux permettent à l'eau de s'écouler sous la porte et les cailloux de la chaussée.
 
 
Un couvent, la seule école de Louisbourg, assurait l'instruction religieuse des filles de l'élite et leur enseignait les arts et les règles de bienséance.

les enfants moins fortunés, quant à eux, n'étaient pas entièrement laissés à leur sort. Les parents qui savaient lire et écrire leur enseignait l'alphabet à la maison.

Louisbourg
 
  Louisbourg
Tous les enfants devaient apprendre leurs prières et savoir leur petit catéchisme.

Peu après la puberté, les jeunes garçons se faisaient apprentis et se familiarisaient avec leur futur métier sur le tas.

Parvenus à cet âge, les filles et les garçons faisaient leurs débuts dans la société. Les parents néanmoins demeuraient longtemps responsables de leurs enfants.

 
 
  A l'est de la forteresses, un corps de garde isolé veille sur les ruines de la batterie
« la Pièce de la Grave ».


Louisbourg
Louisbourg : la Pièce de la Grave

La Pièce de la Grave
 
 
Louisbourg n'a jamais cessé d'exister.
Elle perdit plutôt sa vocation militaire et, peu à peu, les habitants de la région s'établirent dans la partie nord du port, mieux protégée. La ville a toujours consisté avant tout en un port de pêche. Au XIXe siècle, elle fut reliée au reste de la province par la voie ferrée, et elle devint un centre d'expédition du charbon du Cap-Breton. L'ancienne forteresse avait disparu, détruite en 1760 par les forces britanniques, mais on ne l'oubliait pas...
 
En 1928, le gouvernement du Canada proclama l'ancienne ville française « lieu historique national ».
C'est en 1961 que l'on entreprit de reconstruire une partie de la forteresse. Des équipes de recherches archéologiques ont mis les fondations à nu et recueilli des millions d'objets historiques, des mémoires, récits, cartes et plans soigneusement compilés par les administrateurs, prêtres et commis de Louisbourg.
Même si l'on n'a rebâti qu'un cinquième de cet imposant site archéologique, les édifices reconstitués nous laissent entrevoir ce que fut la vie au sein de cette enclave française au siècle des lumières.
L'imagination aidant, Louisbourg s'anime comme à ses plus beaux jours...


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